Le parc


 

Avec une surface totale de 50 400 m2, près de 17 000 m2 de prés et 33 000 m2 de forêts, roches et chemins, le merveilleux parc du Château Gamba de Châtillon, conçu à la fin du XIXe siècle, valorise l’édifice et enrichit le paysage de toute la zone.

Cette plaisante île verte est un ensemble harmonieux de chemins, de roches moutonnées polies par les glaciers, de prés et de forêts. C’est un jardin à l’anglaise typique, très liéà une image de paysage naturel, qui entoure le vieux manoir et s’étend avec douceur vers le nord-ouest, d’où le regard peut descendre vers la plaine d’Aoste, tandis qu’au sud, le versant est rocheux et impraticable.

Son emplacement, sur un promontoire au centre de la Vallée d’Aoste, en a facilité l’architecture, ce qui a permit de l’enrichir de nombreux belvédères et points de vue particuliers.

Plus de 150 arbres poussent dans ce parc : des hêtres, particulièrement beaux et de grande taille, placés entre les écuries et le château, et des pins noirs d’Autriche, parmi les plus anciens de la Vallée d’Aoste. A part les hêtres et les pins noirs, on trouve aussi des sapins, des cèdres, des douglas, des ginkgo biloba, des tilleuls, des épicéas, des sapins de Céphalonie, des chênes, des frênes, des marronniers, des érables plane et des érables sycomore.

Ce qui distingue particulièrement le parc, ce sont les exemplaires d’arbres monumentaux que l’on y trouve (l.r. n° 50 du 21 août 1990). Il y a tout d’abord le majestueux séquoia géant de Californie (Sequoiadendron giganteum), qui domine tout le parc du haut de ses 37 mètres. Planté en 1888, le séquoia s’est très bien développé et a trouvé un emplacement favorable dans le climat venteux et montagneux de Châtillon ; son tronc mesure aujourd’hui 217 centimètres de diamètre. Autres exemplaires remarquables, le cyprès chauve (Taxodium distichum) et le févier d’Amérique (Gleditsia triacanthos). Toutes ces plantes monumentales sont identifiables grâce aux plaques explicatives placées à proximité et contenant toutes les données essentielles pour les reconnaître. Au printemps, les promenades entre les arbres sont encore plus plaisantes, grâce aux 17 000 m2 de prés, que ponctuent des fleurs colorés, surtout des narcisses et des tulipes. Le patrimoine arborescent du parc, dont la gestion est assurée par l'Assessorat régional de l'agriculture et de l'environnement, est surveillé dans le cadre d’enquêtes spécifiques sur sa stabilité.

 

Pour en savoir plus:

 

LE PARC EN PRINTEMPS / ÉTÉ

 

 

LE PARC EN AUTOMNE / HIVER

 

 

 




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